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Pensée & Politique

27 février 2013

La Chasse à l'homme aura bien lieu !

 

Une énième histoire DSK a surgi récemment avec la publication par Marcela Iacub d'un livre intitulé Belle et Bête.

Ce livre, qui raconte la relation entretenue entre Dominique Strauss-Kahn et l'écrivain , est un mélange de faits supposés réels et de fiction.

Mélanger la réalité et la fiction est un exercice dangereux qui a pour but de déformer la réalité et qui retire tout caractère probant au supposé réel invoqué dans l'ouvrage.

Alors que toute la presse parisienne va de son commentaire sur ce nouvel ouvrage considéré par certains comme une réussite littéraire, pas un de ces commentateurs ne pense à la vie de l'homme qui se trouve derrière les lignes du livre, à sa vie personnelle et à sa famille.

Il est incontestable qu'un roman basé sur la vie d'un politique vivant, ancien favori des sondages à la présidentielle, empourpré dans des scandales sexuels, est un thème parfait pour une jeune écrivain de connaître une gloire éphémère à l'instar des participants aux émissions de télé réalité et d'empocher par la même occasion quelques subsides.

Cependant, ce même auteur s'est il interrogé une seule fois sur les conséquences de ses actes ?

Madame Iacub a t'elle pensé aux enfants de DSK qui seront confrontés à l'intimité supposée de leur père ? A sa famille ? A ses amis ?

Non, il est plus facile de penser aux retombées médiatiques et financières !

Cet écrivain a oublié que la liberté artistique et d'expression a pour seule limite la liberté d'autrui et son droit au respect de sa vie privée.

En offrant à la vindicte populaire la vie d'un homme célèbre Madame Iacub ne se couvre d'aucune gloire, d'aucun style littéraire, mais met en évidence son manque de conscience professionnelle.

Ce livre ne démontre aucunement le prétendu côté animal de DSK, ne défend aucunement la cause féministe, mais démontre simplement le caractère mercantile de l'ouvrage et l'avidité de son auteur. En effet, un homme n'a pas à être jugé pour la façon dont il dirige sa vie privée, et toute intrusion dans la sphère intime de l'homme est une atteinte inacceptable à ses libertés fondamentales.

En conséquence, Belle et Bête ne pousse pas à s'interroger sur la personnalité de Monsieur Strauss-Kahn, mais sur l'avidité sans limite de son auteur et de la maison d'édition qui l'a soutenu.

Pensée & Politique

 

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